La
faune et la flore
La
mobilisation contre la pollution...
vers
une réhabilitation
Les
résultats
Le
parc du Héron |
La
réhabilitation de la Marque vers
une réhabilitation
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Après une première tranche
de 40 MF, c’est une deuxième
tranche d’un montant de près
de 16 millions d’euros qui a été entérinée
dans le cadre d’un programme transnational "Blue
links" (liens bleus) qui réunit
désormais la France, la Belgique
et la Grande-Bretagne dans un objectif
de bouclage des canaux de l’Europe
du Nord Ouest.
L’objectif est de permettre la remise en navigation de la Marque et du
canal de Roubaix dans une optique essentiellement de plaisance, et de valoriser,
par des aménagements paysagers, les sites traversés.
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La
deuxième tranche s’inscrit
dans la poursuite du chantier engagé en
octobre 2000. Les travaux de requalification
de la Marque ont pu démarré grâce à un
financement obtenu pour moitié auprès
des Fonds européens, pour l’autre
moitié auprès des Voies navigables
de France, de la Région, du Département,
de la Communauté Urbaine de Lille,
de l’Agence de l’Eau et des
deux syndicats Intercommunaux concernés
dont celui de la Marque urbaine. Ces deux
dernières structures ont été dissoutes
comme toutes celles œuvrant dans le
domaine de l’environnement sur l’agglomération
lilloise, au profit d’un grand syndicat
mixte, mis en place à l’échelon
de la Communauté Urbaine de Lille
dans le cadre de sa nouvelle compétence
en matière d’Espace Naturel
Métropolitain. |
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Deux
types d’intervention ont été réalisés
: la confortation des berges et la restauration
des ouvrages enjambant le canal. C’est
ainsi qu’un tunage bois (écran
de planches prenant appui sur des pieux
de bois) a permis de restaurer les berges
tout en respectant l’environnement
naturel. Quant aux ponts et passerelles,
ils ont fait l’objet de travaux de
réfection et de mise en peinture.
Il reste néanmoins encore des travaux à réaliser
pour assurer la remise en navigation de la voie d’eau dans le cadre d’un
programme destiné à relier la Deule à l’Espierre en
Belgique et qui intégre le canal de Roubaix, soit une trentaine de
kilomètres
traversant neuf communes : Marquette, Marcq-en-Barœul, Wasquehal, Croix,
Villeneuve
d’Ascq, Tourcoing, Roubaix, Leers et Wattrelos.
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Il
faut en effet, outre la poursuite
de la restauration
des ouvrages et de la confortation des
berges non encore réalisées
sur le canal de Roubaix, remettre en état
de fonctionnement les écluses,
revoir le système de l’alimentation
en eau du canal, réaliser le curage
des boues, lever l’obstacle du
pont des Couteaux à Roubaix (non
mobile) et intégrer également
le souci de développer l’accès à des
espaces verts de qualité dans
une agglomération très
dense.
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L’ensemble
du programme est évalué à près
de 33 millions d’euros (216 MF),
un investissement par conséquent
sans commune mesure avec les six millions
d’euros
consacrés à la première
tranche qui avait essentiellement porté sur
la Marque urbaine. Un phasage a donc été nécessaire,
et la première phase de cette deuxième
tranche, est évalué à près de 16 millions
d’euros,
avec un financement à hauteur
de 50% de fonds européens, aux côtés
des mêmes
partenaires que ceux de la première
tranche. |
Première
phase de la seconde tranche
Elle concerne les onze
ponts mobiles, et les treize écluses à restaurer
ou à reconstruire de part et d’autre
de la frontière, ainsi que le pont
des Couteaux à Roubaix qui, en raison
de son aménagement initial comme
grand nœud routier, pose des problèmes
spécifiques ; elle intègre également
la mise en place d’un nouveau système
d’approvisionnement en eau du canal
de Roubaix, basé sur le recyclage
de l’eau issue de la station d’épuration
de Grimonpont et l’instauration de
petites stations de pompage à chaque écluse. |
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Enfin,
elle comporte la réalisation d’équipements
d’amarrage, notamment sur Marcq-en-Barœul,
pour permettre l’embarquement et
le débarquement de bateaux. Ces
travaux devraient concerner essentiellement
le canal de Roubaix, les écluses
de la Marque urbaine étant quant à elles
automatisées et en parfait état
de marche, et les ponts et passerelles
ne posant pas de problème pour le
passage des bateaux.
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Dernière
phase
C’est dans le
cadre de cette ultime tranche que seront
réalisés les dragages,
les travaux de confortation de berges
non encore effectués ainsi que
les cheminements piétons, la
valorisation paysagère du canal,
les ponts et passerelles fixes non
encore restaurés. La passerelle
Denis, qui assure le passage du chemin
de halage de part et d’autre
de la Marque, à la frontière
entre Marcq-en-Barœul et Marquette,
sera ainsi totalement reconstruite,
et le sentier de randonnée,
dont l’aménagement s’arrête
aujourd’hui à la hauteur
de la passerelle du Risban, sera poursuivi
jusqu’à la jonction avec
la Deule, en sable de marquise. |
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