Tribunes d’expression politique
La préservation des terres agricoles, au cœur de notre priorité
La préservation de l’identité de Marcq-en-Barœul et le respect de son patrimoine naturel sont au cœur de nos priorités. Il apparait important de clarifier ici certains points souvent mal interprétés ou utilisés à des fins politiques à propos du développement urbain de notre ville.
Marcq-en-Barœul est une ville de 1 404 hectares. C’est une ville construite mais également une ville verte. Au nord de la ville, le quartier des Belles Terres, caractérisé par une longue tradition agricole, se compose notamment d’une plaine de plus 400 hectares de terres agricoles définitivement préservées.
Notre engagement envers la préservation de la plaine agricole des Belles Terres est indéfectible. Cet espace restera à l’abri de toute construction. Notre majorité municipale a pris des mesures pour protéger cet espace de manière permanente et nous continuerons à veiller sur cet engagement.
Il est également essentiel de noter que le Pavé Stratégique est depuis longtemps désigné comme zone constructible, une décision qui remonte au mandat de Serge Charles délimitant ainsi la limite entre la ville construite et les terres agricoles préservées. Depuis plusieurs années, la Ville aménage le secteur du Pavé Stratégique avec le développement d’espaces liés au sport et loisirs comme la Ferme aux Oies et la Sport Valley, afin d’offrir aux Marcquois un cadre de vie agréable et apaisé.
De plus, notre récente action de préemption du site de l’ancien Gel Drive en est également un parfait exemple : en bloquant l’installation d'une grande enseigne de distribution, nous avons protégé ce site tout en réaffirmant notre détermination à préserver l’équilibre et la qualité de vie dans notre commune.
Concernant les terrains le long de la rue du Fort et en dessous du Pavé Stratégique, ils sont détenus depuis de nombreuses années par les sociétés Vilogia et Logis Métropole. Ils constituent le dernier maillon de la chaîne urbaine, donnant sur la plaine agricole sanctuarisée. Notre majorité municipale veille à ce que le projet développé par les bailleurs favorise une offre de logement diversifiée de faible hauteur, un maillage doux pour les déplacements et un cadre de vie arboré pour une transition réussie entre ville et campagne.
Contrairement aux préférences de l'opposition pour une densification excessive, en hauteur, nous choisissons de ne pas transformer notre ville en un ensemble de constructions compactes, au risque de l’engorger et la dénaturer. Nous avons toujours évité une densification extrême, contrairement à certaines pratiques observées dans les communes voisines. Nous optons plutôt pour valoriser notre patrimoine existant et préserver nos espaces verts favorisant la biodiversité à l’instar de la future Maison de la Transition écologique.
Notre approche inclut une concertation continue, approfondie et volontariste avec les Marcquois, allant au-delà des pratiques courantes employées dans d'autres municipalités. Nous sommes convaincus que le développement de Marcq-en-Barœul doit être prudent, réfléchi et surtout en accord avec les attentes des Marcquois.
Transport et mobilité
Lorsque l’on évoque les transports en commun dans la ville, il s’agit de l’ensemble des transports (bus, métro, tramway…) affrété par une entité publique. La Métropole Européenne de Lille pour les dessertes urbaines et suburbaines ou encore la Région pour les dessertes ferroviaires du TER.
Toutefois avant de mesurer le chemin parcouru par les transports collectifs desservant notre ville, il faut noter l’engagement de notre municipalité depuis quelques années pour favoriser et encourager la mobilité active. L’entretien des trottoirs, la réfection de chemins piétonniers et de mails, la création de bandes cyclables ainsi que les projets de prolongation des pistes cyclables en sont quelques exemples concrets.
Si la marche à pied et la bicyclette sont les formes de mobilité active les plus connues, d’autres modes ont vu le jour, tels le skateboard, la trottinette ou encore les monoroues, gyropodes, hoverboards… Chaque mode de déplacement impliquant des règles de bonne conduite ainsi que le respect des réglementations concernant la circulation.
Mais revenons aux transports collectifs.
Depuis la fin des années 60, les avancées ont surtout concerné au fil des décennies, la desserte de nos quartiers avec la création de nouvelles lignes. Aujourd’hui plusieurs lignes de bus desservent notre ville ainsi que les tramways du Grand Boulevard. Il est souvent aisé de dire comme un maître d’école « peut mieux faire ». Et pourtant, ce « mieux » c’est la desserte inter-quartiers effectué par la Citadine C10 que l’on doit à la pugnacité de nos élus qui siègent à la Métropole Européenne de Lille.
Cette ligne desservie depuis avril 2023 par des bus électriques démontre notre ambition de participer à la résiliente au changement climatique améliorant ainsi la qualité de l’air pour tous et réduisant l’impact environnemental de la mobilité et des transports. Et cela c’est de la mobilité douce.
Le principal avantage des transports en commun (en particulier les autobus) est la modicité des investissements, car ils peuvent emprunter la voirie existante, alors que la mise en place de transports plus rapides et plus fréquents sur une même liaison nécessite une infrastructure spécifique dont le coût est plus prégnant. Mais c’est un autre débat !
Louis RANDOUX,
Conseiller municipal délégué en charge des Grands Evénements et du Conseil des Jeunes
Valentine ACROUTE,
Adjointe au Maire en charge de Communication, Innovation sociale en faveur des personnes en situation de handicap, Promotion de l’animal en ville
Et des quartiers Bourg - Centre-Ville / Belles Terres
Marc DELEURY,
Conseiller municipal
Les résultats de la consultation enfin dévoilés…
Rappelez vous que la ville fait appel (tellement régulièrement…) à un cabinet de psychologie urbaine (excusez du peu…). C’est ce cabinet qui a travaillé sur la réhabilitation de la Briqueterie, c’est lui toujours qui a travaillé sur la refonte du quartier du Pont et c’est lui (bien sur…) que l’on a consulté sur l’énorme projet de la rue du Fort, c’est lui toujours qui travaillera sur le quartier du Quesne…
Bien sûr, la ville n’est pour rien dans le choix immuable de cet organisme. Il s’agit d’un pur hasard si l’ensemble des bailleurs sociaux sur la ville travaillent toujours avec ce seul cabinet…
Nous avons eu connaissance des résultats de l’enquête menée à grand frais auprès des habitants. Nous sommes les premiers à vous en révéler les résultats…Suspense….
Comment se passe l’enquête ? Rappelons que les habitants ont eu à se prononcer sans connaitre le projet définitif, sans même savoir quel serait l’aspect final des constructions. Il fallait avant cela questionner les habitants afin de parfaire le projet qui bien sur n’existe pas encore… étrange…
… sans surprise
Les habitants souhaitent : moins de constructions, plus de places de stationnement, moins de circulation, des hauteurs de bâtiments contrôlées, moins d’insécurité, plus de végétation, plus de parcs.
Comme nous, vous n’êtes pas surpris des résultats de cette enquête auxquels nous ne nous attendions pas du tout… Nous vivons une époque formidable où de « nouvelles méthodes » de « consultation/concertation » entrainent de bons résultats, enfin ceux attendus par le maire. Vive la psychologie urbaine !
Dans le même temps, des marcquois nous écrivent un peu surpris et décontenancés d’avoir l’obligation de renseigner leurs coordonnées complètes avant de pouvoir accéder et répondre à l’enquête…Flicage ? mais non vous n’y êtes pas du tout !
En tout cas, la précédente enquête a rencontré un énorme succès avec 12 réponses pour près de 40 000 habitants… Bravo aux courageux !
Décidemment la vraie information est dans notre tribune. Vous nous le faites savoir et vous avez raison. Vous aimez nos publications ?
Nous vous écoutons au 07 68 94 38 37 et par mail
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Denis TONNEL et Jean-François PICHON, Conseillers Municipaux
Projet immobilier dans le quartier des belles Terres
Nous nous sommes exprimé-e-s au conseil municipal du 20 février 2024 sur ce sujet. Cela nous semble incohérent de bâtir de nouvelles constructions dans un endroit où le projet devrait être de préserver les terrains agricoles et non imperméabilisés. Ce terrain est loin des commerces, peu desservi par les transports en commun et la voirie est en impasse. Cela risque d’entraîner des difficultés de circulation notamment aux heures de pointe. Il serait certainement plus écologique de construire ces bâtiments d’habitation à un endroit plus central ou de transformer des friches présentes sur la commune. Marcq en Baroeul a un déficit de logements sociaux mais ceux-ci pourraient être implantés ailleurs que dans cette zone végétale. Actuellement, une ‘concertation’ est en cours, n’hésitez pas à donner votre avis.
La biodiversité dans les jardins
Les haies bocagères abritent de nombreuses espèces de la faune locale, elles forment un réservoir de biodiversité précieux dans la lutte biologique dans les champs comme au potager. Depuis les années soixante environ 70% en a été enlevé.
Ne coupez pas les arbres et les haies avant le 31 août, car cela risque d’entraîner la destruction des nids d’oiseaux. Espacez les tontes de pelouse et coupez l’herbe moins ras afin de préserver la biodiversité dans les jardins.
Souvenir d’un créateur de forêts
Il avait créé une forêt sur des terres arides au Burkina Faso : le paysan Yacouba Sawadogo est mort le 3 décembre 2023. A force de persévérance et d’espoir il avait repoussé le désert et fait revenir la faune et la flore. Dans les années 80, il a utilisé une technique permettant de cultiver sans eau ou presque, tout en améliorant son potentiel productif : en plantant les arbres à la fin de la saison sèche plutôt qu’au début de la saison des pluies. Ces actes peuvent nous inspirer face aux bouleversements climatiques qui nous laissent désemparé-e-s.
Dérèglements climatiques
Au moment où j’écris ces lignes les températures sont jusqu’à dix degrés au dessus de la normale.
Pour information, les normales actuelles sont calculées à partir des températures des trois décennies précédentes, elles-mêmes déjà plus chaudes que le climat de l’ère préindustrielle.
Interdiction des PFAS
Qu’est-ce que les PFAS ? Ce sont les per- et polyfluoroalkylées dits polluants éternels qui entrent, par exemple, dans la fabrication de matériels de cuisine et vêtements.
Des études de l’ANSES montrent qu’ils peuvent avoir un effet néfaste sur la santé des personnes.
La mesure phare de la loi votée par le députés le 4 avril 2024 prévoit d’interdire la fabrication, l’importation et la vente de produits contenant des PFAS. Elle s’appliquera à partir du 1er janvier 2026 à trois catégories d’articles de grande consommation : les cosmétiques, les textiles d’habillement – à l’exception des vêtements de protection pour les professionnels de la sécurité et de la sécurité civile – et les farts pour les skis. L’ensemble des textiles seront concernés par l’interdiction à compter du 1er janvier 2030. (source Le monde)
Contact avec vos élu-e-s
Permanence de vos élu-e-s le 4 mai à 10h30 au café le carré d’AS (43 rue jules guesde)
Odile VIDAL-SAGNIER
Conseillère municipale (EELV) avec Laurent Séailles (PS) et Philippe Crépel (PCF).