Vie municipale


Une ville amie des écoliers ?

Pour la rentrée 2024-2025 est décidée, dans l’enseignement primaire public à Marcq, la fermeture de 4 classes. Celles-ci viennent s’ajouter aux 2 classes déjà supprimées l’an dernier. Cela nous est présenté comme une fatalité arithmétique, contre laquelle rien n’est faisable, étouffant ainsi toute contestation.

Second constat : depuis quelques années les élèves accueillis dans les écoles primaires de notre ville sont moins nombreux que dans les écoles privées ! Faut-il relier les deux phénomènes ?

La récente baisse de la natalité a évidemment des conséquences sur le nombre d’élèves en maternelle et primaire. Le choix des parents marcquois est l’explication principale, confirmant une augmentation recensée de façon inégale en France.

Historiquement le privé a la part belle dans notre ville. La politique mise en place par les édiles municipaux depuis de très nombreuses années a été de traiter à égalité école privée et publique, alors que la responsabilité républicaine de la commune, soucieuse de laïcité, est de prendre en charge les écoles publiques.

Le cadre réglementaire, que la 5ème République nous impose, implique une responsabilité de la commune vis à vis des conditions matérielles de l’accueil des élèves du privé et ne va pas au-delà ! C’est pourquoi j’ai toujours contesté lorsque la ville dépasse ses prérogatives.

Depuis peu le ministère de l’Éducation Nationale réalise des statistiques régulières sur l’Indice de Positionnement Social (IPS) des familles des enfants de chaque école, collège et lycée public ou privé sous contrat.

Je suis persuadé que les enfants des écoles dont l’IPS est à 154 comme à J.Manuel n’ont pas les mêmes conditions de réussite que dans les écoles qui ont un IPS moyen de 89 comme à l’école C.Peguy !

C’est sur cette réalité que je prends position lors des Conseils Municipaux.

Une ville amie des Ainé·es ?

Récemment la presse locale s’est fait l’écho de plusieurs initiatives lancées par la ville en direction des Ainé·es pour aider ces derniers à « mieux vieillir ». Des ateliers, des thés dansants, un salon des séniors actifs, un colis, un repas à l’Hippodrome, des spectacles … sont des initiatives appréciées de tous et de toutes. Cela concerne essentiellement des séniors autonomes et c’est tant mieux.

Mais qu’en est-il de l’action municipale en direction des séniors en perte d’autonomie ?

Nous avons constaté que sur ce mandat la ville s’est profondément désengagée.

Le CCAS a cessé la livraison des repas à domicile, a mis fin au Service d’Aide à Domicile, et maintenant supprime l’accès au transport par le « Tulip » aux handicapés, (service du CCAS permettant jusqu’alors à tous les Marcquois seniors de se déplacer pour aller aux clubs des ainés, au marché, aux cimetières et à la mairie …).

Toutes ces décisions ont été prises par le CCAS sans qu’il y ait eu débat public au Conseil Municipal car ces services étaient historiquement gérés par le CCAS ou lui ont été transférés récemment par la ville …

Mon rôle d’élu est d’interpeler vis-à-vis des injustices et des discriminations dont sont victimes certains ainé·es parmi les plus fragiles et les plus isolés

Contacter vos élu·e·s :

Permanence vendredi 14 juin de 17h30 à 18h30 au Café Saint Vincent, place du Général de Gaulle. Pour me contacter, laisser un message au 07 83 89 80 59 ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Philippe CRÉPEL
Conseiller municipal (PCF) avec Odile Vidal-Sagnier (EELV) et Laurent Séailles (PS).

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